Salomé (Laure Abécassis)
danseuse-professeur-chorégraphe

Son solo oriental

Salomé danse depuis l’enfance ; après plusieurs épisodes classiques et jazz, elle s’épanouit en rencontrant la danse orientale en 1995, qu’elle épouse corps et âme. Elle réalise bientôt que cette danse répond à la quête de ses racines méditerranéennes. Elle y trouve également un moyen de canaliser cette fantastique énergie qui la brûle comme un soleil.
Elle commence alors une formation passionnée auprès de Francine Conche sur Caen et Rouen, qui lui enseigne l’art du spectacle, en groupe et en soliste. Elle lui fait partager ses immenses connaissances sur la danse et la culture orientale, notamment à travers une formation professionnelle de deux ans. Elle complète ensuite son apprentissage lors de stages auprès de nombreux chorégraphes internationaux (Leïla Haddad, Mayodi, Leyla Jouvana, Diana, Horacio et Beata Cifuentes, Mahmoud Reda, Sana, Hadia, Hélène Eriksen) sur Paris, Rennes, Rouen...
Elle rencontre alors en 1998 Kamellia, illustre danseuse qui envoûte depuis 30 ans les scènes internationales (Tunisie, Maroc, Egypte, Liban, Canada, Israël, Japon, Corée, Italie, Hollande…). Kamellia lui révèle l’immensité expressive et sensible de la danse orientale. Elle trouve en elle son nouveau maître, qui lui enseigne un style innovant, tout en finesse et en intensité, ainsi qu’un rapport au corps fait d’exigence et de respect.

Se tenir Compagnie

Salomé a fait partie de 2001 à 2004 de la Compagnie du Bazar Oriental dirigée par Francine Conche avec qui elle s’est produite de nombreuses fois dans l’ouest de la France.
Elle fonde début 2004 sa propre compagnie, la Compagnie Samara. (voir la rubrique "Les spectacles")
En octobre 2004, elle est conviée à intégrer Khamsa, la compagnie de Kamellia, qui regroupe des danseuses de Paris, Avignon, Grenoble et Caen. Elles se produisent ensemble à Istanbul, Paris et Marrakech. (voir "Voyages orientalistes")

A partager sans modération

Sur les encouragements de Francine Conche, elle commence à enseigner en 1999 sur Caen et sa région. Elle anime désormais une dizaine de cours hebdomadaires sur Caen et sa périphérie, ainsi que des stages dans la région. Ses élèves, de tous âges, apprécient autant son énergie et sa joie de vivre, que la qualité de ses enseignements qui allient un travail technique précis à une bonne gestion corporelle.

Ses paillettes

Danseuse attitrée des restaurants Kouba à Caen (depuis octobre 06) et Le Djerba à Bayeux où elle danse régulièrement et organise des soirées pour ses élèves, elle s’est également produite dans de nombreux restaurants de Caen (El Mahdia, le Dellys, le Palmyre, le Baalbeck…)

Voyages orientalistes

C’est grâce à la danseuse Kamellia que Salomé découvre enfin l’orient. Depuis 2004, elles partent fin décembre avec la compagnie Khamsa pour une semaine de répétitions et une représentation à Istanbul. Sommité du monde artistique et culturel, Istanbul subjugue Salomé, qui dévore ses merveilles culturelles, mystiques, humaines… et culinaires…
Elles participent chaque année au grand gala du réveillon organisé à l’hôtel Armada pour tous les hôtels du groupe Marmara à Istanbul, devant environ 500 convives internationaux.
Elles sont alors accompagnées par le groupe tzigane de Tamer Kum (collaborateur de Kudsi Ergüner), avec qui elles ont travaillé les danses traditionnelles tziganes turques

Fin 2005, elles commencent depuis Istanbul à se diriger vers un autre horizon : la réalisation d’un spectacle de deux heures pour célébrer le cinquantenaire de l’indépendance du Maroc.
Le 27 avril, elles s’envolent pour Marrakech. Le spectacle « musiques immortelles et danse orientale » rencontre un public chaleureusement enthousiaste face à une prestation d’une telle profondeur technique et émotionnelle, émerveillé par l’art de Kamellia.
La découverte de Marrakech l’africaine est un nouveau choc sensoriel et culturel, mais Salomé se sent vite à l’aise : les gens sont humainement riches et la ville regorge de beautés authentiques. Un nouveau lien.